[BG] Rupan

[Xhindarr]

Voici le Background de mon personnage Rupan, Caïd Défias actuellement, j'explique son enfance et la raison de sa haine envers les nobles et la Couronne.

Il n'est pas encore finit, c'est pour cela que je remet mes chapitres en un seul message, si certains veulent prendre en cours de route mon histoire, c'est largement plus facile avec cette disposition.

 

 

Chapitre I : Malchance

 

 

Il faisait froid ce jour là, Rupan était accroupi dans la ruelle , de la boue jusqu'aux mollets avec une forte envie d'être au chaud comme ce gamin qui venait de rentrer chez lui et qui s'était assis devant la cheminée de son salon.

 

Rupan, lui, n'avait jamais connu cela, son seul refuge depuis la mort de son père était un conduit de canal asséché où était posé une dalle avec plusieurs étoffes qui lui servait de lit, ses seuls compagnons étaient les rats qui pullulaient dans la capitale.

 

Depuis toujours Rupan, de part sa silhouette maigrichonne,  avait une certaine aptitude à ne pas attirer l'attention, ce qui lui permettait d'emprunter la bourse de certains fils de nobles.

 

De jours en jours, les cibles se faisaient plus rares, les enfants avaient une certaine méfiance à l'égard du petit voleur, ce dernier ciblait donc des adultes.

 

 

Un matin alors qu'il n'avait pas mangé depuis deux jours, il décida de tenter le tout pour le tout et de subtiliser la bourse d'un adulte.

 

La première personne qui passait dans la ruelle était, au vu de ses habits, un prêtre de la Lumière. Rupan n'avait peut-être jamais eu d'éducation digne de ce nom mais il connaissait les trois vertus de la Lumière, le Respect, la Ténacité et la Compassion. Il savait aussi que voler un prêtre était un crime très grave, il ne tenterait donc pas sa chance sur ce dernier.

 

La seconde personne était une femme et ses enfants. Là encore, il avait une certaine réticence à voler une mère, il la regardait passer dans la ruelle avec ses trois marmots qui étaient accrochés à sa jupe.

 

La troisième personne n'était pas la cible idéale, ce n'était ni un vieillard, ni un estropié mais le petit voleur n'avait plus la patience d'attendre plus longtemps, sa bourse était aussi vide que son estomac, il avait vraiment besoin d'une pièce ou deux.

 

La cible en question était un homme d'une quarantaine d'année, portant une armure légère en cuir, un cache-œil et deux épées dans le dos. L'homme était absorbé dans la lecture d'un parchemin qu'il tenait à deux mains, la bourse accrochée à sa ceinture, bien en évidence.

 

Le petit voleur prit son courage à deux mains, passa à coté de l'homme et trancha la bourse avec son petit couteau rouillé.

 

Il prit la bourse, la cacha sous sa tunique débraillée et courut dans une petite ruelle qu'il connaissait bien. Tel ne fut pas son étonnement quand l'homme apparut juste derrière lui, de nul part, alors qu'il se pensait à l'abri.

 

L'homme prit le petit voleur à deux mains, le plaqua violemment contre le mur, Rupan pensait que sa dernière heure était venue...

 

 

 

 

 

Chapitre II : Solitude

 

"Et bien alors petit, tu as les mains agiles , digne d'un petit voleur, tu sais ce que je fais moi aux voleurs dans ton genre ?" Dit l'homme avec un sourire sanglant sur les lèvres.

 

Rupan, petit gamin qu'il était, tremblait de peur devant l'homme et bredouilla quelques mots :

 

"N..N..N...Non, monsieur, ne me faites pas de mal, par pitié ..."

 

Des larmes coulaient sur les joues du gamin.

 

L'homme sortit délicatement un couteau de sa ceinture, lui mit sous la gorge et dit :

 

"Et bien moi, les petits voleurs comme toi, je les égorges ..."

 

Alors que l'homme s'apprêtait à égorger le pauvre orphelin, ce dernier dans un moment de panique cracha au visage de l'homme et tenta de lui donner un coup de couteau dans le torse...

 

 

Mais le petit couteau rouillé ne causa bien sûr aucun dégâts à l'homme et s'enfonça dans son armure en cuir.

 

L'homme tous surpris de l'action désespérée de Rupan émit un rire tonitruant.

 

"Alors comme cela, tu essayes de me tuer en plus de me voler, tu as quoi à dire pour ta déf..."

 

Pendant que l'homme était en train de rire, le petit voleur avait profité de l'occasion pour se soustraire des mains de l'homme et de fuir aussi vite que possible.

 

Pendant plusieurs heures, l'homme était à la recherche du petit orphelin, ce dernier était caché dans un canal asséché de la ville, au milieu des détritus et des rats.

 

Alors qu'il vagabondait de cachettes en cachettes, Rupan vit dans une ruelle un chien sauvage en train de ronger un os où il restait encore quelques bouts de viande.

 

Rupan qui se sentait de plus en plus mal à cause de la sous nutrition décida de voler l'os du chien sauvage et de prendre ses jambes à son cou, le chien lui était en train de courir après le petit gamin.

 

Ce dernier trouva refuge dans la fissure d'un mur, il n'était plus à portée du chien, au bout de plusieurs heures, le chien était partit mais Rupan était toujours sur ses gardes.

 

Ce n'est qu'après le coucher du soleil que Rupan à bout de souffle et d'énergie se permit une pause et retourna dans son canal à lui.

 

A la vue de son lit, le gamin sombra dans un sommeil tourmenté par des rêves sanglants, des rêves où il voyait encore et toujours des ombres qui tuaient encore et encore de pauvres innocents, mais bien sur cela n'étaient que des rêves ...

 

Alors que la lune était encore haute dans le ciel, un bruit réveilla le gamin, c'étaient surement encore deux rats qui se battaient ensemble comme cela arrive presque toutes les semaines, c'est pour cela que le petit voleur était en train de se rendormir.

 

 

 

Chapitre III : Danger

 

C'est alors qu'un bruit d'acier se fit entendre non loin du gamin ...

 

Instinctivement, le gamin ne fit pas de bruit et profita des jeux d'ombres et de lumière créés par la lune pour se tirer hors de son lit sans être vu et rampa dans un coin du canal.

 

Une silhouette menaçante apparut derrière Rupan, c'était une silhouette humaine.

 

L'homme portait un cache-œil et deux épées dans le dos, il ne fallut pas beaucoup de temps au gamin pour voir que c'était l'homme de la veille.

 

"Et bien gamin, je t'avais bien dit que je te retrouverais" dit l'homme avec un sourire sanglant sur les lèvres.

 

Un sourire sanglant qui parut encore plus inquiétant avec les ombres que cela faisait sur le visage de l'homme, pendant quelques instants, Rupan crut voir un démon et non un homme.

 

Alors que l'homme était en train de sortir une de ses épées, des bruits d'armures se firent entendre non loin d'eux, des gardes de la ville, lourdement armés et très entraînés contre tous types d'ennemis, du plus petit voleur au plus grand bandit en passant par le mercenaire armé jusqu'aux dents.

 

Un des gardes se différenciait des autres par son armure finement travaillée, son écu aux couleurs de Hurlevent et son absence de casque, ce dernier était un des capitaines de la garde de la ville, encore plus féroce et entrainé que les gardes, c'est ce capitaine qui vit en premier l'homme avec le gamin à bout de bras et c'est aussi lui qui hurla les ordres.

 

"Notre homme est ici, il est très fort, en formation et attrapez-le ! "

 

Au même moment, les gardes avaient déjà sorti leurs épées et couraient vers l'homme, ce dernier jeta Rupan dans un coin du canal, sortit sa seconde épée et se mit en garde.

 

C'est à ce moment là que le bain de sang commença, les gardes tombaient comme des mouches, l'un d'un coup d'épée fiché dans le crâne, l'autre d'une épée dans l'abdomen et enfin un d'une décapitation.

 

Tous les gardes étaient morts à l'exception du capitaine, il avait une cicatrice sur la joue droite causée par l'épée du bandit, il était toujours debout façe à l'individu, prit son courage à deux mains et hurla "Pour Hurlevent" avant de courir vers ce dernier.

 

Pendant que le capitaine était en train de courir vers le hors la loi, le gamin vit un mouvement à sa droite sur le toit, une ombre humanoïde aussi discrète que la mort elle-même, cette ombre sauta du toit et atterrit sur le borgne.

 

D'un mouvement fluide, l'ombre dégaina une dague, l'éclat de la lune sur la dague faisait des reflets vers le gamin de sorte que ce dernier ferma les yeux pour se protéger de la lumière.

 

Quelques secondes après, Rupan ouvrit les yeux et vit le cadavre du bandit à terre et le capitaine de la garde assomé dans un coin du canal alors que l'ombre rangea sa dague et disparut dans la nuit.

 

 

"Attendez, monsieur !" Cria Rupan et il décida de le suivre.

 

 

 

 

 

Chapitre IV : Taxe Royal

 

L'ombre courait très vite, sautait de toits en toits, et au bout d'un moment Rupan qui le suivait toujours tomba sur un cul de sac et décida d'abandonner ses recherches.

 

Vu que des gardes avaient afflué dans la maison faite de bric et de broc de l'orphelin, il décida donc de chercher un autre endroit pour y passer la nuit. Son dévolu se jeta sur le parc de la ville et plus précisément sur un buisson à baie qui en plus de le couvrir du froid, lui procurait de la nourriture.

 

Il fallut dix minutes au gamin pour aménager son petit chez lui, manger quelques baies sucrée et trouver une position confortable pour dormir. Quelques minutes après il dormait comme un bébé, un sommeil sans rêve.

 

Le lendemain matin, Rupan avait du mal à se réveiller, le buisson n'était pas le pire endroit où il avait dormi et il était plutôt confortable mais il ne pouvait pas se permettre de rester plus longtemps dans le parc, les habitants allaient bientôt arriver et s'ils voyaient un gamin des rues comme lui ici, ils le vireraient très vite et d'une façon plutôt brutale. Comme la dernière fois où il s'était endormi sous le porche d'une taverne et que le tavernier l'avait fait déguerpir avec un grand coup de chope en bois sur le crâne, il avait gardé pendant une semaine une bosse immense sur le front.

 

Après cette mésaventure, il était devenu de plus en plus discret et de plus en plus méfiant envers les habitants de la ville, ils étaient peut-être humains mais ils ne voyaient en lui qu'un petit chapardeur et un cafard. Les crimes contre les orphelins avaient de plus en plus augmenté ces dernières semaines, des personnes sans scrupules n'hésitaient pas à violer, tuer et torturer des gamins des rues. Puis qui se soucierait d'enfants sans parents vivant dans la rue ?

 

Sûrement pas le pouvoir en place, gouverné par Anduin Lothar en attendant que le prince Varian atteigne l'âge requis pour le trône...

 

Varian, un petit gamin brun avec son gilet fileté d'or et sa petite couronne sur la tête, Rupan l'avait vu une seule fois de loin alors que ce dernier, entouré d'une dizaine de gardes, s'en allait à la chasse au sanglier dans la forêt  avec son petit arc en bandoulière. Il étais passé devant l'orphelin sans même le voir avec son air supérieur.

 

Alors qu'il était en train de se remémorer cet événement, Rupan se rappela qu'il était toujours dans le buisson et que le soleil était haut dans le ciel. Après avoir fait une petite provision de baies il décida d'aller voir si les gardes étaient toujours dans son canal.

 

Tandis qu'il n'était plus très loin, il vit deux autres gamins des rues derrière lui, c'était  Colin et Eloi, deux des pires brutes dans le quartier, ils étaient derrière lui depuis un bout de temps et il n'avais rien vu du tout, les deux gamins se rapprochaient dangereusement, il pressa donc le pas. Mais il se retrouva dans une petite ruelle avec au bout un cul de sac, il étais pris au piège.

 

"Alors Rupan, tu pensais que tu n'allais pas payer la taxe cette semaine ?" dit Colin d'un ton rauque.

 

"Tu sais ce qu'il arrive aux personnes qui ne payent pas hein ?" dit Eloi avec un sourire au lèvre.

 

"Tenez, je n'ai que ça, prenez-le et ne me faites rien" bredouilla Rupan alors qu'il était en train de tendre deux pièces de cuivre aux deux garçons.

 

"Je suis sûr qu'il a plus sur lui, va-y" cria Eloi.

 

Ce qu'il se passa ensuite fut très bref, Colin s'avança et mit une droite à Rupan, ce dernier esquiva sur la droite mais l'autre avait vu le coup venir et Eloi mit un coup de poing dans le ventre du gamin qui tomba à terre.

 

Alors qu'il était à terre, ces derniers le ruèrent de coups, prirent son argent dans sa bourse et déguerpirent aussi vite qu'ils étaient venus.

 

Plusieurs heures s'étaient écoulé quand il repris conscience, il avais une sérieuse bosse sur le crâne, le nez en sang et plusieurs ecchymoses sur le reste du corps, alors qu'il avais de plus en plus de mal de resté calme, il vis que les deux gamins avaient pris sa bourse et son petit couteau, il étais maintenant encore plus pauvre que la veille et moins armés, en voyant sa situation il ne put contenir les larmes qui coulaient abondement sur son visage frêle.

 

 

 

Chapitre V : Choix

 

La vie dans la rue était très dur mais elle l'étais encore plus depuis qu'un groupe qui se faisaient appelé les insoumis avais créer une taxe pour tous les gamins de rues de la ville, ce groupe non officiel était composé de plusieurs gamins plus fort que les autres  qui n'hésitaient pas à roué de coups les autres pour quelques pièces, Rupan lui, à toujours essayé de ne pas payé cette fausse taxe, mais il se faisait toujours rattrapé un jour ou l'autre ...

 

Après une longue réflexion sur sa condition de vie, les bagarres, les vols, les journées sans lendemain, il décida qu'il devait tenter le tout pour le tout et essayer de devenir plus fort, plus fort que les personnes qui le martyrise, plus fort que les gardes, plus fort que la mort elle même mais ce n'était qu'une utopie d'un gamin des rues...

 

Suite à cela, il se dit que cela ne servait à rien d'entreprendre son rêve tous de suite alors qu'il avait le ventre vide, c'est pour cela que munit d'un fil de pêche, il alla en direction d'un petit étang non loin de son quartier pour s'aguerrir aux multiples techniques de pêches, c'était long, fastidieux, la pêche  mais c'était le seul moyen que connaissait Rupan pour avoir de la nourriture sans volé.

 

Sa partie de pêche finit, il rentra dans une des  nombreuses maisons abandonnées de la ville, en l'occurrence une petite cabane abandonné fait de bric et de broc où se trouvait au milieu de la pièce, un rond fait de pierres qui servait à cuir ses repas.

 

Son maigre repas finit, il vagabonda de ruelles en ruelles sans but précis et essaya de ne pas s'attiré d'ennuies avec les habitants et avec les autres gamins, ce n'était pas facile quand un vieillard borgne passa à coté de lui avec sa bourse bien en vue, mais il résista à l'envie de lui prendre et continua son chemin comme si ne rien n'était.

 

La tombée du jour apparu très vite et en quelques minutes, la ville était plongé dans le noir, alors que les gardes étaient en train d'allumé les torches dans la ville, bien sûr, seuls certains quartiers avaient le droit à la lumière et la moitié de la ville était plongé dans le noir de la nuit, seulement éclairé par la lune.

 

Alors qu'il vagabondait encore, il trébucha sur une dalle surélevé et s'étala de toute sa taille sur le sol et sa tête heurta une dalle, encore une chute pour lui.

 

Il était toujours au sol, la tête par terre et il entendit des bruits venant d'une grille d'évacuation de fumée au ras du sol dans le mur.

 

Il se leva avec tous le mal du monde et se mit à la recherche d'une entrée dans les souterrains, il était presque sûr qu'une chose étrange se passais plus bas et sa curiosité était plus forte que sa raison, la seule entrée était un couloir sombre et étroit qui se trouvait dans un canal asséché, l'entrée était caché pour les personnes qui se trouvaient plus haut, un souffle d'air chaud et nauséabond sortit du couloir sombre alors qu'il l'emprunta, sa curiosité était piqué et il s'y risqua.

 

Il descendit de plus en plus profondément sous le sol, la peur au ventre d'être découvert, mais il continua, encore et encore, un pas après l'autre, un tunnel plus petit que les autres à sa droite débouchait trois mètres au dessus d'une grande salle, ce qu'il vit l'impressionna.

 

C'était un ancien catacombe où se trouvait au milieu de la pièce, une grande table en bois avec plusieurs chaises et des personnes pour le moins étrange.

 

Un groupe d'hommes était en train de parlé dans un coin de la pièce, le plus grand d'entre eux lui paru familier, il avait une dague accroché sur son coté gauche, une dague à rouelles, Rupan avait déjà vu cette dague, il en aurais mis sa main à coupé et une main  coupé dans sa situation signifiait sa mort.

 

Le gamin avança à quatre pattes, petit à petit, sur une espèce de plancher,   le sol grinçait sous ses pas, quand tous à coups, les planches se brisaient sous son poids et il fit une chute de plusieurs mètres, c'était sa seconde chutes dans la journée.

 

Il se releva aux aguets, toutes les personnes dans la salle le regardaient et l'homme familier s'approcha et sortit son arme.

 

"Alors la ! Comme on se retrouve, tu es le gamin de l'autre fois ! Dit l'homme.

 

"Ou-oui, c'est b-b-bien moi" Bégaya Rupan.

 

"Ne pense pas que je ne t'aime pas, mais je vais devoir te tué, car tu as découvert cet endroit"

 

"Non, ne me tuez pas, je veux être votre apprenti !" Cria l'enfant apeuré.

 

"Mon apprenti ? Petit, je ne prend jamais d'apprenti"

 

"Je ferai tous ce que vous voulez !"

 

"Tous ce que je veux ? Il me fait rire ce gamin, bon si tu souhaites être mon apprenti, je veux que tu tue Tharg, il doit avoir ton âge, c'est le chef du groupe qui se fait appelé les insoumis, ce groupe de gamins qui bousille le commerce d'un "ami" " Dit l'homme avec un grand sourire aux lèvres.

 

"Mais c'est impossible, tous les membres du groupe sont plus fort que moi, alors tué le chef..." Bégaya Rupan.

 

"Tu as dit tous ce que je voulais, débrouille toi gamin, tu as deux jours" Dit l'homme.

 

Ce dernier fit signe à une personne qui prit le gamin et le ramena à l'entrée du tunnel et le lança au sol.

 

"Maintenant, tire toi d'ici, gamin !" Beugla l'homme de main.

 

C'était la troisième fois que Rupan était par terre et c'était aussi la dernière...

 

 

 

Chapitre VI: Action

 

Le gamin, se mit à genoux, quelques gouttes de sang coulaient le long de son visage, elles étaient du à une petite entaille lors de son "expédition" dans les catacombes

 

Rupan était bien décidé à faire ce que l'assassin lui avait confié, c'est à dire commettre un meurtre, la cible étant un gamin du nom de Tharg chef du groupuscule, les insoumis.

 

Le soleil se levait déjà derrière les nuages d'un gris mat, il avait passé toute la nuit dans les catacombes alors que pour lui, cela n'avait durée que quelques heures tous au plus.

 

En quête d'un petit déjeuné, il tomba sur un petit pommier le long d'un canal, avec des petites pommes au goût sucrée, après avoir repris des forces, il partit en direction de sa maison fait de bric et de broc.

 

En quelques minutes, il était chez lui, il ramassa ses affaires, c'est à dire, un petit couteau rouillé, un morceau de pain rassis et une petite pinte qu'il avait volé dans une auberge de la ville, puis il partit en direction du nord de la ville, c'est là où se trouvait une petite cabane en bois qui servait de refuge pour les insoumis.

 

Le cabanon en bois était devant lui entre deux grands arbres, Rupan, lui, caché dans un buisson était à l'affût de tous ce qui se déroulait autours de lui, non loin de lui une femme passa avec ses  trois marmots dans ses jupes, elle avait un air familier, il l'avait déjà vu quelques part mais il ne se souvenait plus où.

 

Alors qu'il était dans ses songes, la porte en bois s'ouvrit,  un adolescent sortit du bâtiment en direction de l'arbre de droite et sans aucune gêne, il baissa son pantalon , se vida la vessie contre l'écorce de ce dernier et repartit d'où il était venu, mais c'est alors que l'adolescent tomba par terre, un étrange objet était planté dans son dos.

 

Rupan plissa les yeux pour mieux voir, il vit que c'était une flèche ...

 

D'un coup, cinq personnes  avec des gourdins et des arcs sortirent d'un buisson et dévalèrent la pente en beuglant pour se donné du courage, ils arrivèrent devant le cabanon, le massacre débuta quand les occupants sortirent à leurs tours.

 

C'était une bataille sans nom, les coups pleuvaient ainsi que les insultes, ici un visage méconnaissable, là un enfant en sang, la haine était visible dans les yeux de toute les personnes.

 

Non loin de la, un gamin prit la fuite mais fût rattrapé quelques mètres plus loin par un adolescent qui le rua de coups, le laissant à demi-mort, c'était la cible, Tharg ...

 

 

 

Chapitre VII: Sang et dague

 

Rupan, toujours dans son buisson décida de passé à l'action pendant que la cible était occupé à roué de coups le gamin à demi mort sur le sol, il rampa discrètement du buisson et se mit dans un angle mort de Tharg, ce dernier ne pouvait donc pas le voir.

 

Rupan se mit debout et s'avança discrètement derrière sa cible, c'est alors qu'il entendu un bruit qui le cloua sur place, celui du cartilage fracassé suivit du hurlement du gamin à terre, ce dernier venait de se faire cassé le nez, le bruit était bref mais épouvantable pour un enfant comme Rupan.

 

Toute trace de courage venait de disparaitre de lui et il fit quelques pas en arrière dans l'espoir de fuir aussi vite que possible, mais Tharg se leva et se retourna.

 

"Et bien, tu es ici toi aussi, c'est toi qui à organisé l'attaque j'imagine ?"

 

"Non non, je n'ai rien fais ce n'est pas moi" bredouilla l'enfant.

 

"Je sais que c'est toi" dit  t'il en s'avançant rapidement vers Rupan.

 

Rupan lui, voyant que Tharg s'approcha voulait prendre la fuite mais son corps ne répondait plus, il avait trop peur, d'un geste machinal, il cacha son petit couteau dans une de ces manches.

 

Autant ne pas montré à Tharg, qu'il était armé, ce dernier aurait pu très mal le prendre et faire pis qu'une simple taloche sur le sommet du crane.

 

Plus que quelques mètres et il était devant lui, face à Rupan, lui soufflant son haleine nauséabonde sur le visage, d'un coup Rupan vit que c'était sa chance, il se recula d'un pas,  il sortit son petit couteau rouillé et le planta rapidement dans le torse de l'adolescent, ce dernier recula, le petit couteau dans le torse.

 

"A moi, a l'aide !" dit t'il alors qu'il prenait la fuite comme un lâche.

 

 

Voyant qu'il n'allait peut être pas mourir à cause de son petit couteau, Rupan courut après Tharg pour l'achevé.

 

La ville était très grande, c'était par moment un véritable labyrinthe avec ses petites rues et les canaux.

 

Au bout de plusieurs minutes, Tharg arriva sur un cul de sac, il se mit par terre et essaya de retiré ce petit couteau, au bout de la rue, Rupan arriva avec une dague qu'il avait miraculeusement trouvé sur sa route.

 

La dague à rouelles était assez grande et nécessitait un gant pour être utilisé au mieux, c'était une arme populaire chez les tires laines et les courtisanes de la ville, c'était une arme simple, un manche avec deux rondelles qui formaient la garde et le pommeau suivit d'une longue et étroite lame qui permettait seulement de porté des coups d'estocs.

 

Tout cela, Rupan l'avait seulement su en tenant l'arme pendant quelques secondes, il était stupéfait par le fin travail sur cette dague, un engrenage était sculpté sur le manche en bois et la lame contenait des minuscules orifice, il ne savait pas encore qu'il était possible de mettre du poison sur cette lame, les orifices avaient pour fonction de gardé plus longtemps le poison sur la lame.

 

Après ce petit moment, il sortit de ces songes et se rappela où il était, il regarda Tharg, vu son état il allait bientôt mourir, mais il ne pouvait pas attendre tout ce temps.

 

Rupan s'avança vers Tharg, détourna le regard et lui donna un coup d'estoc au niveau du cœur.

 

Un râle s'échappa de la bouche de Tharg et la vie le quitta aussi rapidement qu'une brise de vent, après cela Rupan regarda le cadavre et ne pu s'empêcher de vomir au coin de la rue, c'était très éprouvant pour un gamin comme lui et c'était son premier meurtre ....

 

Au bout de quelques minutes, il savait qu'il ne fallait pas qu'il reste ici, il coupa le doigt de Tharg, ce qui n'était pas si facile à faire avec une dague comme la sienne, en guise de preuve et partit rapidement des lieux du crime, un petit flot de sang coulait entre les dalles en direction du canal le plus proche.

 

Il se lava rapidement dans les eaux troubles puis se reposa quelques heures les pieds dans l'eau, quand la nuit tomba il partit en direction des catacombes, un doigt coupé dans sa main gauche, une dague à rouelles dans la main droite et une étincelle de courage dans ces yeux ....

 

 

 

Chapitre VIII : Réussir

 

Après plusieurs minutes de trajet, le gamin était devant l'entrée secrète des catacombes, ce soir là, un homme d'une très grande taille était devant l'entrée, une épée à la main, il regarda le gamin d'un air penaud.

 

"Et bien gamin, tu es perdu ?" dit le géant.

 

Ce dernier leva la tête et regarda l'homme à son tour puis après plusieurs secondes de silence gênant, il dit.

 

"Je dois descendre pour voir une personne, j'ai fais ce qu'il m'avait dit" puis il ouvrit la main gauche et montra à l'homme le doigt coupé, puis il montra la dague ensanglanté  dans sa main droite.

 

L'homme observa tour à tour le doigt puis la dague et enfin le regard vide de l'enfant, d'un coup il comprit et se décala, le chemin était libre.

 

"Descend gamin et courage, je n'étais pas aussi jeune lors de mon premier meur... enfin je n'étais pas aussi jeune..." dit l'homme avec un petit sourire triste.

 

L'homme était peut être l'archétype de la brute sans scrupule, il était grand, musclé, chauve avec un nez tordu, mais il éprouvait de la tristesse et de la sympathie en regardant le petit descendre avec ces deux reliques dans les mains.

 

Rupan était dans le tunnel sombre, il savait qu'il s'enfonçait petit à petit dans les profondeurs de la ville mais après l'expérience qu'il venait de vivre, il ne pensait à rien, il revoyait seulement le visage de l'adolescent avant de mourir, c'était horrible ...

 

Au bout d'un moment, le tunnel ne descendait plus, puis au bout de ce dernier il entendit  du bruit et il vit une douce lumière...

 

Il arriva dans une grande salle circulaire, où trônait au milieu une table et des chaises, le reste de la pièce était un véritable chaos, des tonneaux étaient disposé au petit bonheur la chance, des rats faisaient des allers retours entre les jambes des personnes, des filets de pêches étaient disposés n'importe comment, des centaines d'objets plus insolites que les précédents étaient dans la salle, sans rangement particulier.

 

Au bout d'un moment, une femme passa à côté de lui, sa tenue était affriolante, le gamin pouvait voir plus qu'il n'en n'avait jamais vu, la femme suivit son regard qui c'était posé sur sa poitrine, en voyant cela , le gamin rougit jusqu'au bout des oreilles, puis elle éclata de rire.

 

"Et bien, gamin, tu n'as jamais vu cela ?" dit la femme avec un grand sourire sur les lèvres.

 

Le gamin ne savait pas quoi répondre, il ne dit rien et détourna le regard.

 

Puis la femme se retourna à la recherche d'une personne.

 

"Will, le gamin est revenu" cria la femme dans le brouhaha de la salle.

 

 

Au fond de la salle, un homme se leva, ce dernier avait une tenue sombre et ample, des bottes en cuir noir de très bonne qualité, des gants noir en cuir aussi de très bonne qualité, une épée bâtarde pendait dans son dos dans un fourreau en cuir noir où était dessiné une croix, c'était lui, son sauveur ...

 

Il se mit à genoux devant l'enfant, pris sa tête entre ses mains et le regarda dans les yeux, à la recherche de quelque chose, mais quoi.

 

Rupan lui, ne pouvait détourné le regard et pendant un moment qui sembla lui durée une éternité, il regarda l'homme dans les yeux sans vraiment savoir quoi faire, puis à un moment l'homme le lâcha puis se leva.

 

"Tu as donc réussi gamin, pas mal pour ton âge, fiston" dit l'homme  avec un sourire aux lèvres.

 

"Prenez moi avec vous maintenant, entrainez moi, je veux devenir comme vous, monsieur" dit le gamin avec une once d'espoir.

 

"Non, tu n'as pas envie de devenir comme moi, tu souhaites juste ne plus être dans la rue, écoute gamin, si tu le souhaites, je pourrais te trouvé un poste chez un herboriste, tu seras son apprenti et avec l'argent que tu auras, tu pourras ouvrir ton propre magasin, un jour." dit l'homme en essayant de faire changé d'avis l'enfant.

 

"Non, je veux être votre apprenti, je me fiche de l'or, je me fiche d'être herboriste, je veux être fort, je ne veux plus avoir peur" dit Rupan d'un air suppliant.

 

 

"Ecoute fiston, je te laisse la nuit pour réfléchir, demain tu me diras ta réponse , réfléchit bien, pense au métier d'herboriste, c'est un métier honnête. Pour l'instant, repose toi ici dans un coin, si tu as faim va voir l'homme au fond, c'est lui qui s'occupe de la nourriture" dit Will en désignant un homme de forte corpulence non loin d'eux.

 

"D'accord, je donnerais ma réponse demain, mais je ne changerais pas d'avis" murmura Rupan.

 

"Va dormir fiston, donne moi le doigt, je le met dehors mais tu peux garder la dague pour l'instant" dit l'homme en prenant le doigt coupé de Tharg, puis il partit en direction de la femme à la tenue affriolante.

 

Rupan se leva puis s'allongea dans un tas de cordes dans un coin de la pièce, il s'endormit presque instantanément.

 

 

 

Chapitre IX : Un chez-soi

 

Le lendemain matin, la faim le tenaillait, la pièce où il se trouvait était à présent silencieuse, des gens dormaient par terre dans des petits lits de fortune, le gamin se leva et partit en direction d'un petit comptoir où se trouvait un homme, d'après Will son maître, la personne derrière le comptoir s'occupait de la nourriture, il partit donc dans sa direction.

 

"Monsieur, je suis avec Will, il m'a dit de venir ici, si j'avais faim" dit Rupan sur la pointe des pieds, seul le haut de sa tête était visible.

 

L'homme se leva et regarda l'enfant.

 

"Humm ? Ah, tu es le petit de la veille, je t'ai vu avec Will, regarde là bas, dans cette caisse, il y à du pain , si tu veux"

 

"D'accord, merci monsieur", ni une ni deux, Rupan était déjà en train de courir vers la caisse en esquivant les personnes qui étaient encore en train de dormir par terre et commença à mangé rapidement le pain de la veille.

 

Il était sec et rassis, mais il ne le remarqua même pas, c'était un des rares repas qu'il avait sans pour autant commettre un vol, pour le gamin, ce pain était exceptionnel.

 

Pendant qu'il était en train de manger, il réfléchissait  à la proposition de la veille, le métier d'herboriste était un métier honnête, mais il avait soif de liberté et de nouvelles découvertes.

 

Un bruit de pas se fit entendre dans le couloir, Will était à la sortie du couloir, il fit signe à Rupan de le suivre, ce dernier partit prendre sa dague et suivit l'homme dans l'obscurité du couloir.

 

Plusieurs minutes plus tard, ils étaient tout les deux dans le couloirs sombre, Will lui devait connaître la route car il prenait des bifurcations dans les tunnels sombre et humide.

 

 

Après un certains moment, qui lui semblait duré des heures, ils arrivèrent à une petite échelle éclairé par une fente dans le plafond.

 

"C'est ici que nous sortons, mais avant, je veux ta réponse pour ma question de la veille, tu es sûr de vouloir devenir comme moi, fiston ?" demanda Will.

 

"Oui je suis sûr, je veux être fort" dit le gamin.

 

"Très bien fiston, ne perdons pas de temps, en route" dit l'homme alors qu'il était en train d'ébouriffer les cheveux du gamin.

 

L'homme et l'enfant montèrent à l'échelle , Will poussa la dalle qui cachait la sortie et ils se retrouvèrent dans une petite ruelle pauvre de la ville, la ruelle était vide, c'était un quartier inconnu pour Rupan alors qu'il pensait connaître les pires quartiers de la ville.

 

Devant eux, une maison à première vue insalubre, la maison était en bois, ce dernier n'était pas de bonne qualité mais il était résistant, les volets étaient fermés depuis longtemps et la peinture disparaissait petit à petit, le toit lui était fait avec des petites dalles de couleurs marron, la maison était à première vue très austère.

 

"C'est ici ta nouvelle maison, rappelle moi ton nom déjà" demanda l'homme.

 

"Je m'appelle Rupan Von, monsieur" dit le gamin.

 

"Bien, à partir de maintenant, je suis ton maître, tu obéis à tout mes ordres et tu ne les discutes pas"

 

"D'accord" murmura le gamin.

 

"Ah j'oubliais, moi c'est Will Nhir, bon entrons dans la maison et rapidement".

 

 

Will se dirigea vers la maison, il sortit une clé, ouvrit la porte et entra à l'intérieur, Rupan  toujours sur ses talons.

 

L'intérieur de la maison était simple et cette dernière comportait plusieurs salles, le hall était sale, le sol était en bois, de la poussière s'élevait quand ils mettaient les pieds dessus. Deux chambres étaient présente au rez de chaussé, une pour Will et une autre pour Rupan, la chambre de Rupan était correct mais vide, un lit en bois massif, une grande tenture sur le mur d'en face qui représentait à première vu un homme, une petite table de travail avec une petite chaise et un petit coffre en bois dans le coin droit.

 

"J'ai préparé ta chambre hier soir gamin, tu en dis quoi ?" dit Will.

 

"C'est vraiment pour moi ?" dit Rupan ému.

 

"Oui, allons voir le reste de la maison".

 

Le reste de la maison comportait une cuisine avec une cheminé au milieu de la pièce, une salle d'armes où étaient entreposé des centaines d'armes sur des râteliers et sur des murs, les contours des armes étaient dessiné sur les murs  avec de la peinture blanche pour s'y retrouvé plus facilement dans le rangement.

 

Une autre salle était très étrange, dans cette dernière était entreposé des rangés de plantes et de champignons, la salle était très humide et sombre, de l'eau suinté des murs, gouttes par gouttes.

 

La dernière salle était un petit laboratoire  , des longues tables étaient disposé le long des murs et diverses objets et outils étaient rangé dans des étagères et sur les tables, plusieurs petits flacons de couleurs étaient aussi rangé sur une grosse étagère en face de l'entrée.

 

Après la visite de la maison, Will commença à voir si Rupan avait les bases dans l'écriture et la lecture, ce qui était déjà le cas, il fit rapidement une leçon sur l'histoire de la ville et sur la grande guerre qui avait ravagé le royaume de Hurlevent des années plus tôt.

 

Ils finirent tard le soir, Will prépara le repas, ce dernier coucha Rupan dans sa chambre et il glissa la couverture sur le menton de l'enfant, ce dernier était déjà en train de dormir, un grand sourire sur le visage.

 

La dernière phrase de Will avant de partir fut.

 

"Demain l'entrainement commence, soit prêt fiston..."

 

 

 

Chapitre X : L'entrainement 

 

"Si tu ne te lève pas dans cinq secondes...."

 

Le gamin ouvrit doucement les yeux et d'un coup un petit objet arriva à toutes vitesse dans son front.

 

 

"Tu es mort ! Haha !" dit un homme, c'était Will, il était debout devant le lit de l'enfant, l'objet en question était une petite pierre ronde.

 

Rupan se releva, le front endolorit par la pierre et regarda son maître.

 

"Pourquoi vous avez fait cela ?" demanda t'il, une main sur son front.

 

"Quand je donne un ordre, tu obéis, je te dis lève toi, tu te lève, je te dis de prendre la fuite, tu fuis, c'est clair ?"

 

"Oui monsieur" dit Rupan, il sortit de son lit et regarda au pied de ce dernier, une épée assez petite pour qu'un enfant s'en serve.

 

"Maintenant, prend l'épée et suit moi" lâcha l'homme.

 

 

Le maître et l'élève prirent un repas fait de gruau et de pain d'épice dans la petite cuisine et ils allèrent dans la salle d'entrainement.

 

"Maintenant, attaque moi gamin". dit l'homme avec un sourire malsain sur le visage.

 

"Quoi ?" demanda Rupan avec un ton interrogateur.

 

Le plat de l'épée s'écrasa sur le crâne du gamin.

 

"J'ordonne, tu obéis, maintenant attaque moi".

 

L'entrainement n'était pas vraiment beau à voir, Rupan avec sa petite épée essayait de touché son adversaire avec des coups désorganisés et sans aucune grâce, il se contentait seulement de frapper avec frénésie dans le vide devant lui en espérant touché son maître.

 

Will lui esquivait et parait les attaques de l'enfant avec une facilité déconcertante aux moyens de diverses pas de côtés et d'une garde infranchissable.

 

Alors que le gamin était toujours dans l'espoir de toucher son maître, ce dernier para rapidement une attaque, prit l'épée des mains du gamin et la lança devant lui.

 

"Ramasse la" lâcha l'homme, un sourire sur les lèvres.

 

 

Après plusieurs heures d'entraînement au combat et une petite collation fait de pain et d'une tranche de lard, Will décida de faire une leçon qui portait sur l'histoire de la ville et du royaume, puis une leçon sur la lecture et l'écriture.

 

Les journées passèrent comme les précédentes, le matin Rupan apprenait les différentes façons de se battre, l'après midi il apprenait diverses choses comme l'art de la mixologie, l'art du déguisement dont était vraiment très friand Will et diverses autres domaines dont un homme comme Will se devait d'enseigner à son petit protégé.

 

Et le soir, les cours se portaient sur la lecture, l'écriture et le calcul, bien sûr ce n'était pas ce que Rupan adorait le plus mais il était attentif et s'investissait beaucoup dans ces cours.

 

Plusieurs soirs par semaine  Will sortait avec sa tenue sombre effectué des contrats dans la ville et aux alentours, Rupan lui ne posait pas de question sur les types de contrats car cela ne se disait pas dans le milieux d'après son maître, il s'était donc tenu de garder les questions pour lui et il s'imaginait les différentes aventures de son maître en rêve.

 

Les jours s'écoulèrent dans une routine qui plaisait au gamin, il devenait de plus en plus sûr de lui et il s'améliorait dans tout les domaines.

 

Un matin de printemps, ils étaient dans la salle d'entrainement, Rupan était face à son maître, il venait de finir l'entrainement et ce dernier dit.

 

"Rupan, j'ai un contrat dans deux jours, tu viens avec moi."

 

 

 

 

 

Modifié (le) Octobre 6, 2015 par Xhindarr

[ShaSha]

Quand la suite? Et bien l'idée d'avoir tout réunie =D

[Xhindarr]

Merci bien, Shayne.

 

Je pense que oui, c'est une bonne chose d'avoir réunit les chapitres, car remettre un chapitre de temps en temps alors qu'ils sont déjà écrit, c'est pas génial.

 

La suite est en écriture, du sang, des complots en prévision ! 

 

-Von-